A Zarzis, en plein centre-ville, la circulation routière semble infernale, avec l’imprudence et des comportements insensés. Et les risques des accidents sont toujours là, faisant, à chaque fois, de nouveaux bilans funestes!
Chaque jour apporte son lot de mauvaises surprises à Zarzis. Si ce n’est une embarcation de fortune qui a fait naufrage au large de la ville, c’est alors un accident de la circulation plus ou moins grave. Et d’autres incidents meurtriers, ayant causé des dégâts matériels considérables.
Ces accidents se produisent à l’entrée ou à la sortie de Zarzis, vers Jerba, Ben Guerdane ou Médenine, dans les deux sens. Les raisons sont dues essentiellement à la vitesse excessive, à la somnolence du chauffeur, à l’inexistence de panneaux de signalisation et d’indication qui sont rouillés ou détériorés sans être remplacés. Le manque de radar, de temps à autre, y est aussi pour quelque chose.
Pas un médecin disponible !
Le malheur est que pendant ce mois saint, ces catastrophes surviennent en milieu d’après midi, et peu avant la rupture du jeûne. Aussitôt informés, les agents de la Protection civile, toujours au service, se déplacent sur les lieux de l’accident pour apporter aux victimes les premiers secours et les transporter à l’hôpital où à une clinique. Et là où le bât blesse, c’est qu’à ce moment, il est rare de trouver un médecin disponible. Les accidents ne concernent pas seulement les voitures particulières ou de location et frigorifiques, mais également les motos qui roulent à grande vitesse. Rien qu’au mois de mars, le nombre total a atteint 10 accidents qui ont fait 4 morts et 16 victimes grièvement blessées, sans compter les dégâts matériels considérables, d’après le seul expert-auto de la ville.
